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Revenir à l’essentiel

Vous avez le regret d’avoir cessé de méditer ou vous ne méditez pas aussi régulièrement que vous aimeriez? Dans cet article je vous donne quelques idées pour continuer votre pratique méditative chaque jour.

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Mis en ligne le 29 mars 2018 par Nathalie Bonhouvrier
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Les bienfaits de la méditation

Alors que vous avez participé au programme MBSR, j’aimerai vous donner quelques pistes de réflexion et aussi des idées bien concrètes à explorer pour continuer à pratiquer la méditation chaque jour.

Le sujet est vaste et tout ne pourra pas être exprimé aujourd’hui, aussi je reprendrai l’exploration de ce thème, et si vous en avez l’élan, partagez vos pépites pour élargir nos points de vue !

Bien que des études scientifiques publient de nombreux articles sur les bienfaits de la méditation allant du rajeunissement cellulaire à la réduction des pensées et des émotions en passant par une augmentation de notre énergie vitale, des obstacles puissants nous empêchent de continuer la pratique.

Pourtant, après 8 semaines d’entrainement quotidien, vous avez en grande majorité, vécu des transformations importantes marquant de manière profonde votre corps et votre esprit. Certainement beaucoup d’entre vous continue la méditation. Toutefois, c’est en m’écrivant, en m’appelant ou en me croisant dans Lyon que vous me confiez avoir cessé la pratique avec une pointe de regret ou de découragement.

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Pris dans l'urgence

L’obstacle majeur à la pratique formelle ou informelle est l’absence de soi. Nous sommes pris dans l’urgence du faire, les détails du quotidien, un planning surchargé. Tout ce que nous entreprenons dans notre vie nous amène à un résultat et nous nous perdons dans l’objectif à atteindre. Ce conditionnement est si puissant que nous en venons à considérer notre corps comme un moyen pour accomplir une tâche. Comme un automate nous nous levons, nous mangeons, nous travaillons, dépassant souvent nos limites car nous ne sommes pas en contact avec notre corps. Nous réduisons donc notre corps à une machine qui devrait obéir à une série d’injonctions plus ou moins conscientes pour atteindre un but, pour évoluer, pour obtenir la reconnaissance, le pouvoir, ou davantage de confort.

L’absence de soi est la perte de contact avec le réel, avec le présent.

Même si une partie de nous sait cela, nous continuons à y adhérer, car la connaissance n’a rien à voir avec la conscience. La connaissance nous amène dans le mental et dans l’émotion. Et l’émotion dominante c’est la peur. Il y a une telle peur du changement, que cette partie en nous fuit et se coupe de tout ce qui pourrait l’aider à ralentir. La peur nous projette dans le futur et dès lors nous ne sommes plus en contact avec la réalité, le présent, l’instant, notre vécu.

La méditation est trop souvent abordée de la même manière. En la réduisant à une simple technique de bien-être, ancrée dans le faire ou dans le but d’en obtenir un résultat, l’essence de la méditation est perdue et bientôt nous l’abandonnons pour consommer une autre recette ! C’est prouvé et c’est vrai que la méditation apporte des transformations profondes mais la méditation va bien plus loin que cela ! Il nous faut donc abandonner toutes attentes, tous résultats pour laisser la conscience de soi se dévoiler.

Comme le dit avec justesse Charles Genoud dans son livre Méditations Bouddhistes, « la conscience de soi n’est pas une activité, elle ne nécessite pas une intention particulière pour la conscience, être, c’est être conscient. »

Quand nous méditons, ne cherchons pas à faire le vide, ne nous attachons à aucun concept, à aucune représentation et laissons la conscience émerger d’elle-même. Dans la journée, la pratique méditative c’est être présent à notre vécu quoi que nous fassions : faire la vaisselle, respirer, réfléchir, ressentir, bouger, vivre chaque geste de l’intérieur. Il s’agit d’être là !

Quand nous prenons conscience de cette absence, c’est là que nous pouvons revenir à une sensation corporelle : le contact des mains sur le clavier, la tasse de thé, le contact des pieds sur le sol, le contact de l’air ou du soleil sur la peau.

En étant pleinement présent à ce que vous êtes en train de vivre, sentez votre corps, laissez passez les pensées d’anticipation, de doute, de dévalorisation qui siphonnent votre énergie. En agissant ainsi la conscience de soi se dévoile.

Rappelez-vous qu’il n’y a rien de plus à faire. Il n’y a pas à fuir nos conditions de vie. Ce que nous essayons de faire c’est d’apprendre à développer notre présence, à nous recentrer, à focaliser notre esprit sans autre but que celui d’être présent à notre expérience, à notre vécu. Être présent. Être.

Cet article vous a plu ? Vous aimeriez le partager ou échanger ?

Bienvenu à vous !

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Mis en ligne le 29 mars 2018 par Nathalie Bonhouvrier

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