Vivre sans effort
N’en as-tu pas assez de faire des efforts ? N’aimerais-tu pas te laisser un peu tranquille ? N’es-tu pas fatiguée de vouloir ce qui n’est pas là ? de vouloir devenir plus ceci ou cela ? t’améliorer, ou te préserver ?
N’aimerais-tu pas te laisser un peu tranquille ?
N’es-tu pas fatiguée de vouloir ce qui n’est pas là ? de vouloir devenir plus ceci ou cela ? t’améliorer, ou te préserver ?
Dans cette quête, tu peux ressentir de l’agitation et rechercher des solutions dans les livres, les stages, ou vérifier l’approbation dans le regard de l’autre.
Mais, si tu n’avais pas ce type de désir ou d’attente, qui serais-tu, que ferais-tu ?
Consentirais-tu simplement … à être ?
Reconnais que le plus souvent, cette quête te fait gaspiller ton temps et ton énergie inutilement. Pourquoi ? parce que la société nous fait croire qu’en devenant quelqu’un, on sera heureux. Et nous adhérons à cette croyance : le plus important c’est de devenir plutôt que d’être … jusqu’à notre réveil.
Pendant de longues années, j’ai raté la cible du bonheur, par ce que j’étais persuadée que je n’étais pas « ASSEZ ». Mon attention était le plus souvent focalisée vers ce qui n’allait pas, vers ce qui manquait, vers ce qui devait être.
Les conséquences ? : mauvaise image de moi, manque de confiance, relations difficiles, beaucoup d’obstacles …
Toutes ces années à vouloir m’améliorer de stage en stage, ont détourné mon regard de ce qui allait plutôt bien. Finalement, au bout d’un certain temps, je me suis rendue compte que je participais activement à créer ma souffrance et mon stress, car j’étais focalisée dessus.
Cette prise de conscience s’est faite grâce à la pratique de la méditation. J’ai découvert des enseignements qui allaient à l’encontre des « travaux forcés » des pratiques de développement personnel. Pour la première fois, j’arrêtais de vouloir et de m’agiter pour apprendre l’immobilité et le silence.
Je n’ai rien contre les livres ou les stages de développement personnel, mais tous cherchent à te livrer clés en main la meilleure version de toi-même. Il en va de même de certaines thérapies ou thérapeutes qui alimentent l’idée que tu n’es pas assez bien et qu’il faut te transformer pour être heureux.
Selon moi, c’est prendre le problème à l’envers. La méditation t’apprend qu’il n’y a pas à devenir quelqu’un, à te tendre vers un objectif, mais plutôt à aimer et à accepter ce que l’on est ici et maintenant. Seule, l’observation ou l’écoute de ce qui est, l’acceptation de ce qui se vit en temps réel peut accompagner la transformation. Il n’y a donc rien à faire, car le silence, la tranquillité, soutenus par la compréhension du fonctionnement de ton esprit, permettent des transformations durables basées sur la compassion.
En t’agitant, rends-toi compte que tu t’éloignes de ce que tu es. Il n’y a rien à faire pour te rapprocher de qui tu es, car tu l’es déjà
C’est ici que réside la différence fondamentale entre travail personnel et méditation. Il te suffit d’être et de vivre sans la tyrannie du mental qui juge, contrôle, compare, ou fait des efforts.
Il s’agit d’habiter pleinement la fraicheur de l’instant que tu trouveras en cessant d’espérer ou d’anticiper.
With love